Galerie Frédéric Lacroix

9 juin -13 juillet 2012

 

Il y a d’abord une petite sculpture posée sur un socle, un début, dans lequel chacun pourrait se reconnaître. Puis, une série de réseaux découpés, une sorte de carte ; la géographie des réseaux paraît la même, comme autant de chemins différents, dont on ne verrait pas les différences. Il y a le grand dessin d’une silhouette, comme une mue, piquée de trous. Puis, une série de mains, piquées à l’aiguille elles aussi, comme autant de présences sur le papier. Au sol, au milieu de tout, une sculpture en céramique enserre dans son ovale une multitude de billes, boules, ou cellules, non fixées, aléatoires, en train de se former, qui s’absorbent les unes les autres, et bougent en vue d’un assemblage qui ne sera jamais le même, suivant celui qui les dispose. On ne sait pas si la petite sculpture du début est devenue autre, ou si c’est la grande silhouette, fertile, sa matrice qui en a permis la formation, puisque tous ces objets se font écho.

C.

Galerie Frédéric Lacroix, Paris.

© Rebecca Fanuele